« Essai Dacia Sandero : et pourquoi pas le GPL ? »

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« Elle file bien, la Sandero pas chère ! En version GPL dont le surcoût est modéré, elle aligne des avantages financiers totalement sans concurrence. Même en cherchant bien… » © J-R Macchia

  Source : article de Ouest-France du 16 juin 2019 – Extrait

 

 

« Entre le gazole avantageux mais à l’avenir incertain et l’essence qui coûte bien plus cher à la pompe, une troisième voie existe, sans passer à l’électricité, coûteuse et contraignante : le GPL. Oui, l’offre existe ! Et pas forcément ruineuse. La preuve : cette Dacia.

 

Dacia : une marque « low cost », qui en offre un peu moins, mais pour beaucoup moins cher. La finition est simple ? Oui ! Mais elle n’est ni bâclée ni abîmée au bout de quelques années. Et les prestations sont de très bon niveau : tenue de route plus qu’honorable, freinage sans souci et un niveau de confort plutôt surprenant sur des autos aussi peu chères.

Avec le surcoût du GPL qui reste très modéré (700 €), l’offre devient particulièrement alléchante…

 

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Un usage tout à fait serein

 

Le GPL se greffe sur un moteur à essence. Mais il ne devient pas le seul carburant : l’auto est « bicarburation ». C’est-à-dire que vous pouvez rouler sur le GPL, ou sur l’essence quand votre réservoir de GPL est à sec. En moyenne, nous avons consommé 8,1 l aux 100, en alternant ville et route. Les 32 litres permettent donc de couvrir presque 400 km. Pour rouler en GPL, vous commutez un bouton entre les sièges avant. Et lorsque le réservoir est vide, la voiture bascule automatiquement sur l’essence. Là, vous pouvez encore rouler 750 km. Au cumul : un record !

 

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GPL vraiment pertinent ?

 

1 650 stations en France, un prix très bas : à la pompe, vous avez le sourire. Côté pratique, le GPL n’exige pas d’entretien particulier. Même espacement des révisions que pour la version essence : tous les 30 000 km ou tous les ans. Et sans surcoût : les pièces du circuit GPL n’exigent pas d’intervention particulière. Côté fiabilité, comme il s’agit d’un montage usine, pas de gros écueil à redouter.

Et la revente ? Il y a de la demande. Donc, ne craignez pas une décote accentuée. Au contraire : comme l’offre sur le marché est faible et que les modèles GPL bénéficient d’une vignette Crit’Air 1, leur valeur pourrait se maintenir très, très bien à l’avenir.

 

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Depuis fin 2010, le bonus pour le GPL a été supprimé. Mais la prime à la conversion, en cas de mise à la casse d’une voiture âgée, peut atteindre 4 000 €. Et l’attrait financier reste bien là : avec un prix moyen au litre de 0,86 €, le GPL coûte 62 centimes de moins que le diesel, 72 centimes de moins que l’essence. En quantité, il consomme 20 à 25 % mais permet de faire de sacrées économies ! Par rapport à la version essence, les 1,5 à 2 l de plus aux 100 km sont largement compensés par le prix du carburant 54 % moins élevé. Tous les 100 km, vous économisez 4 €. Le surcoût est amorti dès 17 500 km ! »

 

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→  Envie d’en savoir davantage ? Consultez l’article de Ouest-France ! 

 

Journaliste : J-R Macchia